Street art, upcycling et digressions...

Street art, upcycling et digressions...

Souvenirs et réflexions autour d’un petit weekend à Lisbonne…

Si vous avez l’occasion d’y passer, cette ville est très authentique. J’ai eu la chance d’y être à la période des fêtes de la Saint Antoine (juin). Une fête de rue à l'ambiance de kermesse dans le quartier de l’Alfama. J’ai adoré les odeurs de sardines grillées, les décorations de rue, les terrasses improvisées, les petits marchés d’artisans, la vue sur le Tage, les rues étroites dont les façades sont décorées de carrelages émaillés et bien entendu, les statues du Saint décorées à tous les coins de rue. Un vrai moment de déconnexion !

 

J’ai eu la chance de faire ce voyage pour fêter l’anniversaire d’une amie portugaise rencontrée au cours de mon expatriation il y a quelques années. L’occasion de retrouver des ami(e)s disséminé(e)s aux 4 coins du monde aujourd’hui, des amitiés qui n’ont plus de frontières, de celles qui comptent sur une vie ! Et pourtant, je dois l’avouer, je ne suis pas partie l’esprit serein. J’ai dû prendre l’avion et cela m’a posé problème. D’abord parce que je suis une trouillarde (une vraie), et ensuite, parce que prendre l’avion va à l’encontre de mes valeurs écologiques. J’essaie vraiment d’éduquer mes enfants au respect de l’environnement et au respect de la nature et là, je leur dis que prendre l’avion pour un weekend, ce n’est pas grave… Il y a comme un truc qui ne toune pas rond, non ?

Et pourtant, si c’était à refaire, je crois que je le referais. Je ne suis qu’une nana comme beaucoup d’autres, qui essaie de faire de son mieux pour adapter son comportement en fonction des enjeux climatiques. Je fais ma part de colibri du mieux que je peux. J’ai dû prendre l’avion pour aller à Lisbonne parce que je n’ai malheureusement pas le temps de faire ce trajet en vélo, en voilier ou à pied. Et puis parce que l’amitié est aussi une valeur importante et que cela valait certainement le voyage. Je crois qu’il faut pouvoir parfois s’octroyer le droit de faire des écarts quand ceux-ci sont justifiés et surtout, quand ils ne sont pas répétés ;-)

Et j’en profite quand même pour vous partager une visite extraordinaire que j’ai pu faire dans le quartier Quinta do Mocho, quartier démuni et apparemment malfamé auquel des artistes ont tenté de redonner vie en y exposant des œuvres de street art sur de nombreuses façades d’immeubles. Une en particulier, celle de Bordallo II, artiste engagé qui transforme les déchets en art ! Petit clin d'oeil ;-)

Et des oeuvres, encore des oeuvres... à découvrir.

      

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