Qui se cache derrière les lampes en carton bois recyclé Kido?

Qui se cache derrière les lampes en carton bois recyclé Kido?

Je vous présente aujourd'hui un nouveau venu sur l'eShop.

Robin crée des kits de lampes à monter soi-même en carton bois recyclé. Ses lampes sont simples à monter et du plus grand effet par le jeu des ombres projetées. Moi, j'adore!

Qui es-tu, toi, Robin ?

Je suis Robin Ieraci, un architecte-artisan alsacien de 24 ans. En tant que personne, certains diront que je suis jovial et créatif. D’autres me considèrent comme quelqu’un d’optimiste, parfois rêveur. Je suis musicien à mes heures perdues, tatoueur en devenir et fin gourmet. J’adore le goût du voyage et des rencontres inattendues. Par ailleurs, je me découvre un engagement de plus en plus profond envers la protection de l’environnement, dans ce contexte d’urgence climatique.

Comment est née l’idée de créer Kido, light up your waste ? Pourquoi ce nom ?

Fabriquer des lampes ne m’était pas destiné à vrai dire. Pendant mes études d’architecture j’avais élaboré différents prototypes de lampes en carton à assembler. En effet l’école d’architecture met à disposition une découpeuse laser pour la confection de maquettes, mais j’en profitais pour m’évader vers d’autres projets personnels. Ces premiers prototypes ont beaucoup plu à mon entourage. Ils m’ont alors encouragé à entreprendre une activité professionnelle après le diplôme et cela tombe bien car la vie en agence d’architecture ne me plait pas spécialement. « Développer un produit commerciable d’accord, mais alors un produit éthique » me suis-je naturellement dit. Aujourd’hui encore plus qu’hier, recycler est une nécessité. Les ressources de notre belle planète sont limitées, nous devons réutiliser ce qui existe déjà et trouver des alternatives pour recycler davantage. Ce sont avec ces idées en tête qu’est apparue l’idée d’utiliser des matières recyclées et le slogan « Light up your waste ! » : Illumine tes déchets, avec une lampe à assembler soi-même issus de matières recyclées. C’est comme ceci qu’est né la marque et l’entreprise KIDO : des objets de déco en matière recyclée, avec pour première collection des luminaires en carton bois recyclé.

KIDO c’est d’abord un nom abstrait, volontairement court et facilement identifiable, qui signifie la luminance en japonais. C’est-à-dire la grandeur correspondant à la sensation visuelle de luminosité d’une surface. On pourrait alors l’interpréter comme ces surfaces de cartons qui s’illuminent pour créer la sensation visuelle propre à KIDO. C’est ainsi que KIDO prend tout son sens. D’autant plus quand on sait que les japonais sont les dignes ancêtres des premiers luminaires écologiques en papier de riz.

Qui est Kido ? Qui travaille chez Kido ? Où se trouve Kido ?

Pour l’instant, sur le papier KIDO c’est seulement moi, du design des lampes à l’envoi des colis, en passant par les gestions commerciales, administratives et la communication sur les réseaux sociaux et le site internet. Mais le projet ne vivrait pas sans le soutien et les conseils précieux de mes proches dès le lancement du projet. KIDO en est seulement à son neuvième mois d’activité et compte recruter un ou plusieurs associés quand il sera temps. KIDO est basé à Ungersheim, en Alsace, et projete dans un futur très proche de s’installer dans un atelier à Strasbourg, pour se développer davantage.

En quoi ta formation en architecture t’a-t’elle servi pour lancer ce projet?

Premièrement, sans ma formation d’architecte, je ne maîtriserais presque aucun outil informatique nécessaire au développement de l’entreprise. Par exemple pour dessiner les lampes en 2D et en 3D, pour ensuite les découper numériquement. Mais aussi pour communiquer sur le site internet et les réseaux sociaux, l’apport en compétences graphiques et photographiques de la formation est un véritable atout. Deuxièmement, en terme de création, l’oeil d’architecte est habitué à trouver des rapports entre les formes, les volumes, les courbes, mais aussi des rapports avec la matière et la lumière, qui font la cohérence et la qualité d’une création. Enfin, troisièmement, peut-être le plus important des points, c’est le rapport au projet dans le temps. La formation m’a appris à gérer le développement et l’aboutissement d’un projet en partant d’une idée, d’une esquisse, en lui apportant de l’épaisseur, tout en gardant une cohérence globale, en visant des objectifs et la meilleure manière de le communiquer.

En tant que jeune entrepreneur, quelles sont les difficultés principales que tu rencontres?

La difficulté principale que je rencontre aujourd’hui est le fait de devoir jongler entre toutes les casquettes différentes que requiert ma nouvelle activité : designer, artisan, commercial, photographe, webdesigner. Mais c’est ce qui fait que j’aime mon statut, la multiplicité des rôles et l’absence de routine. Par ailleurs, qui dit entrepreneur dit liberté. Je ne pourrais plus m’en passer, mais parfois c’est une véritable contrainte à gérer, car je ne mettrais jamais ma vie professionnelle au premier plan. Il y a tant d’autres choses qui m’animent dans la vie.

A l’inverse, peux-tu compter sur du soutien de l‘extérieur ?

J’ai la chance d’avoir des proches qui sont toujours présents quand j’en ai besoin. Par exemple ma famille quand il s’agit d’exposer mes créations sur un salon. Ou bien de mon cousin webdesigner pour toutes les questions concernant le site internet. Les amis et les amis des amis pour partager mon projet de bouche à oreille et sur les réseaux.

En quoi tes lampes/créations sont-elles vraiment originales?

Les créations KIDO sont vraiment originales par leurs design et par leurs matières recyclées dont elles sont issues. Mais aussi par la manière dont les personnes se les approprient, par exemple les luminaires avec leur assemblage DIY simple et ludique, et personnalisables avec un coup de pinceau. De plus il y a un véritable jeu d’ombre et de lumière propre à chaque création.

Comment et pourquoi choisis-tu de travailler avec les matières que tu choisis ?

Je me renseigne d’abord sur la nature de la matière, si elle est naturelle ou recyclée. Tout en restant abordable pour ne pas fabriquer de créations hors de prix. Ensuite, j’essaie de me fournir à travers les circuits les plus courts possibles. Ainsi, toutes les matières mises en oeuvre dans la fabrication des lampes sont d’origine française ou européennes : le carton bois, les câbles en coton, les éléments électriques, le papier recyclé des notices sont français, les prises quant à elles, sont italiennes pour l’instant. En plus, nous récupérons les plaques de carton brun en bon état des usines des environs pour fabriquer nos propres emballages.

Pourquoi as-tu choisi de travailler avec Lucie in the R ?

Quelles valeurs partages-tu avec nous ? Travailler avec Lucie in the R s’est fait très naturellement. Il m’a suffit de deux cliques pour m’en convaincre : l’un pour aller sur le site https://lucieinther.com et l’autre dans la rubrique « Qui est Lucie ? » J’ai tout de suite compris qu’on était sur la même longueur concernant la réappropriation des déchets et de leurs mises en valeur. J’ai aussi cette intime conviction, comme elle, que « chacun doit chercher sa solution et qu’ensemble, en mettant côte à côte toutes ces petites initiatives, un vrai changement est possible. » Par ailleurs je suis actuellement dans une phase de développement de mon réseau de distribution et de diffusion de mon concept, alors la rencontre ne pouvait pas mieux tomber !

Quelle évolution vois-tu pour Kido ? A quoi rêves-tu ?

J’ai plusieurs visions pour KIDO. La première c’est l’établissement dans un nouvel atelier assez spacieux pour expérimenter diverses matières et design sans contrainte. Ce qui me permettrais véritablement de me pencher sur le recyclage de déchets plastiques à domicile. Il suffirait de les collecter, en foyer ou dans la nature, pour les transformer en de créations originales de décoration d’intérieur, en les fondant et en les remodélisant grâce à l’impression 3D. Le plastique est un matériaux d’une richesse de création folle, en terme de couleur et de transparence notamment. Ma philosophie de développement et mon rêve peut-être serait de partager un atelier, avec des créateurs chercheurs un peu fou, en agissant pour la planète en recyclant toujours plus de matières, afin de sensibilisant toujours plus de personnes. De quoi es-tu le plus fier dans le parcours de Kido ? Fier je ne sais pas, en tout cas heureux quand je vois des inconnus, yeux grands ouverts sur mes créations, qui font l’éloge du concept de KIDO et me poussent à aller plus loin !

Envoyer un commentaire

Menu
Fermer
Panier
Fermer
Retour
Compte
Fermer